Voici quelques photos de l’exposition « Consoles en carton » présentées dans le cadre de la fête de la BD d’Audincourt le samedi 8 et dimanche 9 décembre 2019.
Les élèves de CM1 de l’école Georges Brassens ont réalisé un jeu vidéo « décroissant » à l’occasion d’une résidence avec l’auteur Maxime Péroz et leur maître Alexandre Bouillet.
Partant d’une lecture de classe, ils ont imaginé et élaboré les personnages, les péripéties, les décors des niveaux de jeu, les dialogues, la jaquette et également la biographie du créateur de la console.
Dans le cadre du programme ʺCréation en coursʺ proposé par les Ateliers Médicis, les élèves de CE2, CM1 et CM2 de l’école de Cussey sur l’Ognon ont pu bénéficier de la présence de l’artiste Mathilde Cochepin. Cette jeune artiste-auteure est intervenue de janvier à juin 2019 auprès des élèves pour mener un projet intitulé TOTEMS.ʺ L’idée de ce projet est de réaliser plusieurs totems. C’est un projet de sculpture en céramique. Le principe est de créer un lien entre mon travail de narration et d’illustration avec la pratique de la céramique. Le totem sera une sculpture à la verticale composée d’un socle en bois dans lequel sera fixée une tige où vont venir s’enfiler les morceaux du totem. ʺ Mathilde Cochepin.
Avant la réalisation des totems, l’artiste a proposé aux enfants diverses activités de découverte (modelage, façonnage à la plaque, construction, empreintes, décorations) afin de les familiariser avec la terre. Les séances ont été ponctuées par des moments de dialogue et d’échange.
Puis les élèves ont entrepris des dessins et des collages pour matérialiser les totems.
Les pièces qui composent les quatre totems ont ensuite été réalisées en faïence blanche puis décorées et émaillées, et enfin assemblées sur leur socle.
La réalisation de pièces
La cuisson des pièces
Décoration et émaillage
La restitution, qui s’est déroulée le 28 juin lors de fête de l’école et en présence de l’artiste, a permis de nombreux échanges.
Les totems sont exposés dans le hall de la DSDEN jusqu’en octobre 2019.
Le journal du projet est consultable en suivant ce lien.
Durant l’année scolaire 2017-2018, une classe de CE1 de l’école André Boulloche à Montbéliard a participé au dispositif « La classe, l’œuvre ! ».
Cette opération « offre à des classes et leurs enseignants la possibilité de construire un projet d’éducation artistique et culturelle à partir de l’étude d’œuvres d’art issues des collections des musées de France. » Site du dispositif « La classe, l’œuvre ! »
Pour cela, dès le mois de novembre, Patricia Retournard et Virginie Maillotte, enseignantes de la classe, ont régulièrement conduit leurs élèves au musée du château des ducs de Wurtemberg.
Grâce au travail de médiation de Sylvie Biron, responsable des publics Arts et Histoire, ils ont rencontré les œuvres de l’exposition « Jeux de lumières ».
Les élèves de la classe devant l’un des tableaux – 30 mars 2018 – Photo Denis Bretey – Ville de Montbéliard
Ce fut l’occasion d’apprendre à lire un tableau : composition, techniques, couleurs, origines et rôles de la lumière, succession des plans.
Mais aussi d’aller voir plus loin : comprendre comment fonctionne un musée, découvrir le mythe de Narcisse, imaginer qui est ce personnage mystérieux derrière une porte dans la pénombre…
Ces visites ont été complétées en classe par des échanges et des moments de synthèse permettant d’enrichir le Parcours d’Éducation Artistique et Culturelle des élèves.
Plutôt que de travailler avec une seule œuvre, les élèves ont pu choisir celle qui les intéressait.
Au final, 8 œuvres ont été retenues :
– La Veillée, Charles Weisser, 1886 – L’incendie de la tour Frédéric, Charles Weisser, 1886 – Le tisserand d’Étobon surnommé “Le Roi”, Charles Weisser, 1892 – Planétarium, Éric Fonteneau,1990 – Sun, The Weather Serie (Soleil, Série la météo),David Hockney,1973 – Le ruisseau du Puits Noir,Marcel Ordinaire, 1879 – Le beau Narcisse, Jan Rutgers Van Niwael, 1640 – Paysage au pont, Édouard Bertin, vers 1821
Pour rendre compte de leurs découvertes et de leurs questionnements, Sylvie Biron a proposé que chaque enfant construise une boîte lumineuse originale.
Fermée et éclairée de l’intérieur, elle permet, par un œilleton, de faire entrer le regard et de découvrir comment l’enfant a réinterprété le tableau.
Les constructions sont simples, en papier blanc découpé. Les formes obtenues (motifs, objets, personnages) sont collées en plans successifs.
En déplaçant son œil de quelques millimètres, une autre perspective se révèle.
On aimerait pouvoir se glisser dans ces boîtes sur la pointe des pieds et déambuler dans les compositions des enfants.
Promenade dans l’une des boîtes consacrée au « Tisserand d’Étobon » – Photos Musées de Montbéliard
Pour parvenir à ce résultat surprenant, les visites ont été suivies d’un travail en classe, avec le soutien continu des enseignantes et l’aide des parents.
La présentation de ce travail, par les élèves eux-mêmes, a eu lieu en début de soirée au château dans le cadre de la Nuit Européenne des Musées le samedi 19 mai.
Les boîtes étaient installées à côté de chacun des tableaux. Les visiteurs pouvaient ainsi faire des allers et retours entre l’œuvre originale et son interprétation en volume.
Les parents, venus nombreux, ont apprécié cette présentation et découvert, peut-être, une facette inattendue du travail scolaire.
L’année scolaire 2017-2018 marque la continuité du partenariat qui s’est développé depuis trois ans entre la DSDEN du Doubs/circonscription de Besançon 3, l’ASCAP – Association Sportive et Culturelle des Automobiles Peugeot – et la municipalité de Baume-les-Dames. Ce partenariat participe à la construction du Parcours d’Éducation Artistique et Culturelle de l’élève – PEAC -.
Comme les années antérieures, ce projet permet aux élèves des cinq écoles baumoises de fréquenter 15 œuvres d’art contemporain prêtées par l’Artothèque de l’ASCAP. Chaque école bénéficie de l’installation de trois œuvres d’art contemporain in-situ durant la dernière période de l’année scolaire de fin mars à juin. Cette année, la thématique principale était la gravure sous toutes ses formes : lithographie, eau forte, aquatinte, gravure sur cuivre, gravure sur bois, pointe sèche.
En amont des expositions dans les écoles, les enseignants ont pu bénéficier d’une formation spécifique constituée de deux volets : d’une part, la présentation des œuvres de l’ASCAP accompagnées pour chacune d’entre elles de fiches interprétatives proposant des pistes possibles d’exploitation pédagogique ; d’autre part, d’un temps en atelier pratique pour explorer la technique de la gravure et pour faciliter la mise en œuvre en classe. Ainsi, les enseignants ont réinvesti ces propositions avec leurs élèves. Ils se sont donc inspirés des œuvres exposées pour créer leurs propres compositions artistiques.
Le point d’orgue de ce projet se concrétise par une exposition ouverte au public à la médiathèque de Baume-les-Dames. Cette manifestation permet d’exposer simultanément les œuvres des artistes et les créations des élèves dans les différentes salles de lecture. Parents d’élèves, classes, habitués de la médiathèque, touristes ont été impressionnés par la qualité de l’exposition.
Un tel projet n’aurait pu voir le jour sans les précieuses collaborations des enseignants des écoles de Baume-les-Dames, de Mme Pascale Kieffer de l’Artothèque de l’ASCAP, de Mme Colette Romanens de la municipalité de Baume-les-Dames, de Mme Brigitte Colin, responsable de la médiathèque Jean Grosjean, de Jean-Paul Jorrot, conseiller pédagogique départemental Arts Visuels et de Jean-Luc Poulain, conseiller pédagogique de Besançon 3. Nous remercions vivement la municipalité de Baume-les-Dames pour son investissement dans ce projet tant au niveau du financement qu’au niveau du déploiement des moyens logistiques de transport, d’installation des œuvres et l’ensemble du personnel de la médiathèque qui a facilité l’accueil de l’exposition finale.
Ce projet a atteint ses objectifs initiaux : quelques 600 élèves ont fréquenté des œuvres originales et de qualité et bon nombre d’entre eux ont développé une réelle pratique artistique autour de celles-ci.
L’équipe pédagogique de l’école primaire de Saint-Hippolyte souhaitait rassembler l’ensemble des élèves de l’école autour d’un thème commun fédérateur : « Respect et partage », en lien avec l’écocitoyenneté, le respect du cadre de vie et l’héritage du passé. L’équipe voulait aussi réaliser une « fresque » pour agrémenter la surface de béton gris nouvellement installée avec le préau. Mais le résultat du partenariat avec l’artiste intervenante, Laurence Bouillard, a dépassé les espérances. Les élèves ont vécu une riche expérience. Ils ont sillonné les rues, visité des monuments historiques, découvert et analysé différents symboles du patrimoine local de leur ville. Le projet a mobilisé et profondément intéressé les parents d’élèves et au-delà. Différentes sorties sont programmées, dont une pour découvrir une grotte que beaucoup de parents ne connaissaient pas…
Après avoir réalisé plusieurs dessins et peintures, utilisant des techniques diverses avec des matériaux préparés sur place spécialement pour le projet, les élèves réalisent une composition sur bois du pays, en s’inspirant d’éléments architecturaux et autres symboles patrimoniaux. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat plastique promet d’être magnifique, et que l’objectif pédagogique est largement atteint. Le vernissage est prévu le 30 juin 2018.
Au cours d’un stage de formation, proposé par le conseiller en arts visuels sur le thème de l’éducation à l’image, les enseignants participant ont produit trois films d’animation.
Pour une exploitation future des productions, formateurs et enseignants ont choisi de produire des scénettes traitant de sujets liés à l’EMC, à destination des écoles.
De 2014 à 2017, un CLEA, Contrat Local d’Éducation Artistique a été mis en place au niveau des quartiers de Palente et des Orchamps. Les écoles Curie et Condorcet y ont participé, de la petite section au CM2.
Le projet était coordonné par Côté Cour, l’une des 12 scènes conventionnées jeune public de France et par la MJC de Palente. Il s’articulait sur la notion de territoire : intime, partagé, géographique et artistique. Les élèves cherchaient ensemble à avoir une autre vision de leur quartier.
« Chaque enfant a été amené à réfléchir le lien entre ce qu’il est et son environnement scolaire. Être soi tout en appartenant au groupe, imaginer, créer, échanger, s’ouvrir et apprendre à vivre ensemble, s’inscrire au sien d’un groupe social tout en ayant droit à sa liberté individuelle, affiner son sens de l’observation, de la responsabilité, de l’effort et de la communication. Partager un territoire commun où l’on est encouragé à éveiller sa curiosité, à aller vers l’Autre, mais aussi à devenir acteur à part entière de son environnement de vie, dont les frontières vont s’ouvrir et s’étendre hors de l’établissement scolaire.* »
Sur les trois années de ce CLEA, les élèves ont pu s’exprimer à travers divers médiums comme la vidéo, la photo, le théâtre, l’écriture, la typographie, la peinture, la gravure, les correspondances épistolaires, la plantation. Des artistes ont été associés à ce projet comme la compagnie « Les arrosoirs« , la compagnie « Château en Espagne« , Jeanne Ben Hammo et Jessica Scaranello, plasticiennes, Claude Miellet, graphiste, l’atelier d’imprimerie à l’ancienne Affiche Moilkan.
Le CLEA s’est construit petit à petit autour de plusieurs prestations des compagnies théâtrales, de la création avec les élèves d’un spectacle plastique et vivant, de l’élaboration d’un grand plan et d’un imagier sur le quartier, de la fabrication de boites aux lettres colorées et de la réalisation de cartes postales à colorier sur les jardins imaginaires et les endroits du quartier permettant ainsi la mise en place d’un jeu de correspondance entre les deux écoles, de l’éclosion d’un atelier d’écriture sur les émotions et en particulier sur les peurs, du traçage d’un parcours éphémère sur le chemin des deux écoles, de la mise en terre de petits jardins d’ornements, et pour « boucler la boucle*« , en réinvestissant les acquis des années antérieures, de la création de deux fresques, « trace du passage des enfants, au sein de leur école, de leur quartier*« .
La fresque exposée à l’école Pierre et Marie Curie est réalisée à partir d’affiches illustrées aux tampons et pochoirs. Elle raconte le quartier avec des jeux de mots truculents. La fresque de l’école Condorcet est quant à elle, constituée d’un assemblage de mosaïques – impressions sur terre – qui symbolisent un lieu ou une personne.
« La poésie des territoires » – Plaquette CLEA
Pour aller plus loin, vous pouvez aussi consulter le site élaboré par Margaux Grappe : https://originesterritoires.wordpress.com
2017 marque la deuxième année d’un partenariat qui s’est développé entre la DSDEN du Doubs/circonscription de Besançon 3, l’ASCAP – Association Sportive et Culturelle des Automobiles Peugeot – et la municipalité de Baume-les-Dames. Ce projet culturel entre dans le cadre du Parcours d’Éducation Artistique et Culturelle de l’élève (PEAC).
Comme l’année dernière, ce projet s’est concrétisé par l’installation de trois œuvres d’art contemporain prêtées par l’Artothèque de l’ASCAP dans chacune des cinq écoles de Baume-les-Dames durant la dernière période de l’année scolaire de fin mars à juin 2017. Les différentes gravures, lithographies, sérigraphies, photographies, eaux-fortes ou gouaches retenues dans le cadre de ce projet ont été choisies autour de la thématique du paysage.
Certaines écoles se sont emparées des œuvres exposées sur chacun des sites pour les décliner en créations artistiques. Les enseignant(e)s ayant bénéficié d’une formation spécifique disposaient également de fiches interprétatives et explicatives pour chacune d’entre elles. Ainsi, quelques un(e)s ont réinvesti ces propositions avec leurs élèves. D’autres n’ont pas hésité à explorer des techniques artistiques comme celle de la gravure ou de la mise en volume qui offrent de nouveaux champs d’expression pour les élèves. Quelques productions présentées ont été également inspirées par des œuvres contemporaines ayant fait l’objet d’une exposition du FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain) au collège Cassin dans le courant janvier.
Le point d’orgue de ce projet se concrétise par une exposition ouverte au public dans le magnifique site culturel de l’Abbaye de Baume-les-Dames. Celle-ci s’est tenue tous les jours du 26 au 30 juin. Cette manifestation a permis d’exposer simultanément les œuvres des artistes et les créations des élèves. Parents d’élèves, classes, touristes ont été impressionnés par la qualité de l’exposition.
Un tel projet n’aurait pu voir le jour sans les précieuses collaborations des enseignants des écoles de Baume-les-Dames, de Pascale Kieffer de l’ASCAP, de Mme Romanens de la municipalité de Baume-les-Dames, de Jean-Paul Jorrot, conseiller pédagogique départemental Arts Visuels et de Jean-Luc Poulain, conseiller pédagogique de Besançon 3. Nous remercions vivement la municipalité de Baume-les-Dames pour son investissement dans ce projet tant au niveau du financement que pour le déploiement des moyens logistiques de transport, d’installation des œuvres et de la mise à disposition du cadre de l’Abbaye pour l’exposition finale.
Ce projet a atteint ses objectifs initiaux : quelques 600 élèves ont rencontré des œuvres originales et de qualité et bon nombre d’entre eux ont développé une réelle pratique artistique autour de celles-ci comme le montrent bien les créations enfantines que nous vous faisons partager dans cet article.
Dans le cadre de sa mission culturelle, le FRAC Franche-Comté – Fonds Régional d’Art Contemporain – dispose d’un véhicule d’exposition, le Satellite, qui lui permet de faire rayonner sa collection d’œuvres vers les territoires culturellement démunis. Ce camion d’exposition parcourt les routes de Franche-Comté pour présenter quelques œuvres d’art contemporain autour d’une thématique. L’exposition s’adresse généralement au public scolaire d’une part, et aux personnes résidant aux alentours de l’exposition nomade d’autre part.
Ainsi, le Satellite a fait escale pour quelques jours, du 11 au 18 mai 2017, dans la commune d’Autechaux située dans la circonscription de Besançon 3. L’exposition intitulée « Balades, errances et autres pérégrinations » aborde le thème du voyage, des explorations que les différents artistes peuvent faire du monde et leur narration au public. Les supports étaient variés :
– 44,un montage vidéo de 44 minutes racontant un périple de 44 jours en bateau en mer de Weddell dans l’Antarctique sur les traces de l’explorateur anglo-irlandais Ernest Shackleton. Cette œuvre de Simon Faithfull est filmée depuis le hublot de son bateau. Il a conservé une minute de film par jour de son voyage.
– EnMicronésie, une bande son d’un artiste français, Pierre Alféri, méli-mélo d’extraits des œuvres de Jules Verne centrés sur des lieux communs et des personnages récurrents de l’écrivain, narrés par l’artiste et accompagnés de bruitages et d’autres voix d’acteurs créant une atmosphère de voyage, un rappel d’archipels d’îles.
– Stanbild Westernde Hans Schabus, une série d’une dizaine de photographies formant des images fixes qui racontent l’histoire en mouvement d’un voyage en bateau – spécialement conçu par l’artiste – dans les égouts de Vienne à la recherche d’une voie jusqu’à l‘océan pour gagner New-York.
– The deck of Tara, un jeu de cartes imitant le jeu de tarot de Ellie Ga, illustrées de photographies d’un voyage d’exploration avec des scientifiques à bord du navire Tara dans l’océan Arctique. Lors de performances face à un public, l’artiste raconte un nouveau récit de son périple par le tirage aléatoire de certaines cartes.
En amont de la présentation de l’exposition aux élèves, l’ensemble des enseignants de maternelle et d’élémentaire a pu bénéficier d’un temps de formation coordonné par Maude Marchal, médiatrice du FRAC, qui les a guidés dans l’interprétation des œuvres exposées et la mise en place des ateliers dédiés.
En effet, le Satellite ayant une jauge très modeste, une classe complète ne pouvait y accéder en même temps. Aussi, chaque classe était divisée en trois groupes d’environ huit élèves. Chacun d’entre eux participait à des ateliers tournants animés soit par les animatrices du FRAC, soit par les enseignants. Ces ateliers adaptés à chacun des niveaux, maternelle comme élémentaire, étaient complémentaires à la visite de l’exposition du Satellite.
– Le premier atelier tournait autour de la création plastique : à partir de l’œuvre de Simon Faithfull, les élèves devaient constituer, avec des bandes de papier coloré découpées ou déchirées, un paysage marin visible à travers un hublot.
– L’autre atelier faisait appel à l’imaginaire : à partir de quelques objets tirés d’une valise, les élèves devaient imaginer un récit de voyage. Ils avaient alors à créer un personnage, une expédition, un voyage où les objets proposés donnaient du sens à leur histoire. Les élèves ont donc construit à l’oral une ou plusieurs histoires pour ensuite la rédiger à l’écrit et la proposer, dans un dernier temps, par la lecture à leurs camarades.
L’ensemble des élèves a apprécié ce temps fort. Il leur a permis d’alimenter leur Parcours d’Éducation Artistique et Culturelle (PEAC). Cette initiative n’aurait pu avoir lieu sans l’implication de l’ensemble de l’équipe enseignante de l’école d’Autechaux que nous remercions vivement, ainsi que les personnes qui se sont engagées dans un partenariat tripartite entre :
– le FRAC de Franche-Comté représenté par Maude Marchal, chargée de la diffusion et médiatrice dédiée au Satellite et par Louise Gaulme, stagiaire.
– la Présidente du Syndicat Intercommunal Scolaire Périscolaire Petite Enfance d’Autechaux, Mme Sophie Philippot-Leparlier, qui a permis d’établir la convention et de faciliter l’installation matérielle du Satellite.
– l’éducation nationale par l’intermédiaire de Jean-Paul Jorrot, conseiller pédagogique départemental en Arts Visuels et de Jean-Luc Poulain, conseiller pédagogique de la circonscription de Besançon 3 dont dépend l’école d’Autechaux.
Les productions des participants se sont orientées autour de la projection d’une image sur différents objets placés au milieu de la pièce. Comme pour la précédente formation, un point de vue particulier permettait d’observer l’image.
Concrètement, des cartons ont été déposés et « fixés » (avec quelques bouts de scotchs). Puis une image choisie a été projetée au vidéo-projecteur sur cet assemblage.
L’école de Cuse-et-Adrisans choisit chaque année un thème général afin d’établir une cohésion au sein de l’établissement.
Le thème retenu pour 2016-2017 est celui des animaux. Différentes activés sont proposées : rallye lecture avec une sélection d’ouvrages, recherche documentaire et réalisation de fiches sur les différents animaux, réalisation d’un bestiaire, départ en classe découverte. En amont, chaque classe travaille sur l’un des peintres suivants : Picasso, Matisse, et Klimt. Dans le style de l’artiste choisi, chaque classe réalise un tableau sur un thème animal donné. Lors d’un temps de décloisonnement, chaque classe présente aux autres classes l’artiste et les œuvres qu’elle a réalisées. Le patrimoine local est aussi étudié à travers l’artiste René Perrot qui a donné son nom à l’école.
Additionnés, ces tableaux constituent une grande composition matérialisée avec de multiples pièces céramiques appelées « tommettes », modelées et décorées par chacun des élèves. L’ensemble donne un très beau bas-relief collé au mur de l’une des façades de l’école.
Le lendemain des attentats du 13 novembre, les élèves, soutenus et guidés par leurs enseignants, ont choisi les arts plastiques pour s’exprimer et se délester de leurs angoisses. Ils ont réalisé une frise géante, haute en couleurs et chargée de messages de paix, de liberté, d’égalité, d’amour, etc.
Ces valeurs sont une juste expression de l’innocence des enfants. Mais ce sont aussi des valeurs communes transmises, à l’école, par l’enseignement moral et civique (EMC) : la dignité, la liberté, l’égalité, la solidarité, la laïcité, l’esprit de justice, le respect de la personne, l’égalité entre les femmes et les hommes, la tolérance et l’absence de toute forme de discrimination.
Quelques informations, photographies et vidéos, suite à la première partie de la formation « anamorphose » proposée à l’Atelier CANOPÉ du Doubs.
Ci-dessous :(clic possible sur les pictogrammes pour accéder à la partie qui vous intéresse)
Différents Tweetsrécapitulatifs de la journée. Puis des vidéos des productions des stagiaires, dont une version TimeLapse de la création d’un splendide « carré »… Et enfin, en bas de page, des liens vers des ressources utiles, des sites d’artistes qui s’intéressent à cette pratique, dont le site de Vincent Jacquin qui a animé cette formation.
La charte pour l’éducation artistique et culturelle rassemble les acteurs et les institutions autour de 10 principes qui fondent l’éducation artistique et culturelle. Elle complète le cadre posé par le référentiel de 2015 sur le Parcours d’éducation artistique et culturelle, et vient conforter les nombreuses actions menées dans les établissements et dans les réseaux associatifs.
Documentation pédagogique destinée aux enseignants pour la préparation d’une sortie pédagogique au musée et la réalisation de projets.
Le groupe départemental « Culture Humaniste » composé de conseillers pédagogiques, et piloté par Claire Bouiller, inspectrice (I.E.N. Besançon 4), a travaillé en partenariat avec le musée Courbet, afin de doter ce dernier de documentation pédagogique destinée aux enseignants pour la préparation d’une sortie pédagogique au musée et la réalisation de projets.
L’ensemble de la production éditée par le Conseil général du Doubs permet à chacun de trouver les ressources nécessaires à l’exploration des divers sujets liés à Courbet et à son œuvre. Chaque fiche engage les enseignants dans différentes démarches d’observation, d’analyse et de pratiques artistiques.
La production de documentation et son exploitation s’inscrivent dans les objectifs de l’éducation artistique et culturelle.
Nom du fichier : 00_courbet_dossier-complet.zip (17 Mo)
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